Texte


C'est l'anniversaire de LOUFOX IN LOVE !

Et oui, cela fait déjà un an que nous partageons avec vous le meilleur de nous même !
On s'est bien amusées, nous espérons que le plaisir est partagé et que tout cela va se prolonger.
Loufox In Love pour le meilleur et le meilleur !





BONNE ANNÉE À TOUS !



Pour cette Nouvelle Année, je vous souhaite de TROUVER ce que vous recherchez : vous même, la joie,  la santé, votre voie, l'amour, le temps, l'énergie, la sensation de vivre pleinement ! En un mot le bonheur (à la bonne heure) !
Il s'agit peut-être de changer de direction ou de façon de procéder pour y parvenir : quittons l'autoroute, à nous les chemins de traverse. Sortons de nos ornières afin d'envisager les choses différemment, et par là même permettons nous d'être plus libres (moins conditionnés), et donc plus créatifs.
La routine en créant un faux semblant de sécurité use les plus motivés d'entre nous.
Concrètement : changeons de look, de déco, rencontrons de nouvelles personnes, déplaçons nous à pied le nez au vent, essayons nous à de nouvelles activités, soyons curieux de tout. N'est-on pas là pour faire des expériences ? Cette fois ci c'est la bonne (la bonne année) pour enfin tâcher de toucher du doigt vos rêves petits ou grands. Il n'est jamais trop tard, il suffit d'y croire, de se retrousser les manches et de tenir bon. Nul n'est besoin de se malmener pour y parvenir, au contraire écoutons notre petite voix intérieure, prenons soin de nous et des autres.
Ressourçons nous, inspirons nous en contemplant de belles choses (préservons  les nôtres et nous même des mauvaises) : la nature est là pour cela.
Enfin, ne perdons pas de vue que le bonheur est communicatif. En étant heureux, nous reflétons cet état et nous touchons les autres.
Profitons de l'impulsion de la nouvelle année pour accomplir notre destin, la vie est un festin auquel nous sommes tous confiés.

Nous vous souhaitons dans le désordre : l'amour, plein de surprises, la santé, la faculté d’émerveillement (la jeunesse éternelle), l'abondance, la joie de vivre, des aventures, de progresser, de vous amuser, d'être bon joueur, courageux, enthousiaste, d'avoir confiance,  d'avoir des projets, de remercier, de vous réaliser, de trouver votre place, d'être juste et bon, de rire, de partager ..: tout ce que vous voudrez, ce que vous méritez !

LOUFOX IN LOVE VOUS SOUHAITE DE JOYEUSES FÊTES DE FIN D'ANNÉE !







REMINISCENCE


" - Elle a bien aimé mon tour aussi, dit Barbara, très satisfaite d'elle même. Quand j'ai ôté mes deux chaussons, elle a dit que j'étais à croquer. c'est drôle ! Moi, quand je dis que j'aimerais manger quelque chose, je le pense. Des gâteaux, des bonbons, des poignées de porte, des choses comme cela. Mais les grandes personnes ne pensent jamais ce qu'elles disent. Elle ne voulait pas me croquer réellement, n'est-ce pas ?
- Mais non. C'est simplement cette façon stupide qu'ils ont de parler, dit John. Je crois que je ne comprendrai jamais les grandes personnes. Elles sont toutes idiotes. Et même Jane et Michaël sont idiots quelquefois.
- Oui, dit Barbara, occupée à enlever ses chaussons et à les remettre d'un air méditatif.
- Par exemple, dit John, ils ne comprennent pas un mot de ce que nous disons ou de ce que disent les choses. Lundi dernier, j'ai entendu Jane déclarer qu'elle aimerait savoir quelle langue parle le vent !
- Je sais, dit Barbara. C'est stupéfiant. Et Michaël prétend toujours que l'étourneau fait "cui-ui-ui !" n'est-ce pas ? On croirait qu'il ne sait pas que l'étourneau parle exactement la même langue que nous. Pour papa et maman, cela ne m'étonne pas : ils sont très gentils, mais ils ne comprennent rien à rien. Tandis que Jane et Michaël...
- Il fut un temps où ils comprenaient, dit Mary Poppins en pliant une des chemises de nuit de Jane.
- Comment ? s'écrièrent John et Barbara d'une seule voix. Vraiment ? Vous voulez dire qu'ils comprenaient l'étourneau, le vent ...
- Les arbres, les étoiles, le rayon de soleil, bien sûr dit Mary Poppins. Il y a longtemps.
- Mais... comment ont-ils fait pour oublier tout cela ? demanda John, le front ridé de perplexité.
- Tiens, tiens ! dit l'étourneau d'un air sagace. Tu aimerais savoir ça, toi ?
- Parce qu'ils ont grandi, expliqua Mary Poppins. Barbara, remettez tout de suite vos chaussons, je vous prie.
- C'est une mauvaise raison, dit John d'un air sévère.
- Mais c'est la vraie, répondit Mary Poppins en attachant solidement les chaussons de Barbara autour de ses chevilles.
- Alors, c'est la faute de Jane et Michaël, reprit John. Je sais bien que moi, quand je grandirai, je n'oublierai rien.
-Ni moi, dit Barbara, en se mettant à sucer son pouce.
- Si. Vous oublierez, dit Mary Poppins avec fermeté.
- Les jumeaux sursautèrent d'indignation.
- Regardez- les ! dit l'étourneau, méprisant. Ils se prennent pour la huitième et la neuvième merveille du monde! Bien sûr qu'ils oublieront. Comme Jane et Michaël. Pareil.
- Nous n'oublierons pas ! répliquèrent les jumeaux en regardant l'étourneau comme s'ils eussent aimé lui tordre le cou.
L'étourneau ne parut pas impressionné et continua sur le même ton sarcastique :
- Mais si, vous oublierez !
Et, d'un air indulgent, il ajouta :
- Ce n'est pas votre faute, je sais bien. Vous oublierez parce que vous ne pouvez pas faire autrement. Aucun être humain n'a jamais été capable de se souvenir. Quand ils ont un an, ils oublient tout. Sauf bien entendu, Elle !
De la tête, il indiquait Mary Poppins."




Extrait de l'oeuvre de Pamela L. TRAVERS, Mary Poppins.





MARY POPPIN'S RANT : EXCLUSIVE INTERVIEW !

 Journaliste : - "Bonjour Mary, c'est un grand honneur de vous recevoir, sachant qu'à ce jour vous n'avez jamais accepté d'interview."

Mary.P : - "Hello Sir, si j'ai accepté de vous rencontrer ce n'est pas pour le plaisir de prendre le thé, c'est uniquement dans l'intérêt des enfants, car s'est avéré, on marche sur la tête."

J : - "Ce n'est pourtant pas le genre de situation qui vous dérange d'ordinaire si je ne m'abuse ?!"

M.P : - "A quoi faites vous allusion ? Si il est question de cette tea party avec mon oncle c'est déplacé, ce n'est qu'un incident ! Voilà bien des procédés de journaliste, si vous le prenez sur ce ton je m'envole !"

Elle réajuste son col et fait mine de se lever, non sans avoir jeté un coup d’Å“il satisfait à son reflet, dans les vitres du studio.

J : - "Non non je vous en prie Miss, restez ! Je voulais seulement savoir si c'était un principe éducatif, cette histoire de prendre le thé accrochés au lustre du plafond, ou si c'était fortuit !"

M.P : - "Je ne daigne pas répondre à cette question ! En revanche, je suis scandalisée par tout ce qui m'a été donné à voir et à entendre ces derniers temps en matière de pédagogie et d'éducation infantile !"

J : - "Développez je vous en prie !"

M.P : - "Et bien voyez vous, d'une part vos enfants s'adressent à vous sans la moindre distance, exactement comme si vous aviez le même âge qu'eux, exigent tout un tas de choses insensées, tyrannisent les adultes et occupent tout l'espace ; tandis que d'autre part, vous leur donnez une bien désastreuse vision du monde.Vous en faites des adultes miniatures, autrement dit des petits monstres ! Les enfants ne se nourrissent pas d'objets (les jouets sont de plus en plus hideux), l'enfance pour survivre toute une vie nécessite du rêve : des plumes, de la mousse, des feuilles, des nuages, c'est à dire toute la faune et la flore, la voûte céleste, l'univers dans son infinité..! Vos enfants sont des vieillards, capricieux et désenchantés, et vous, vous êtes de bien frustres personnes, quel gâchis !"

J : - " Vous avez un jugement sévère ! Nous faisons ce que nous pouvons avec ce que nous avons reçu !"

M.P : - " Taratata ! Le soleil, la lune et les étoiles brillent pour tout le monde! Entendez vous seulement chanter les oiseaux tout absorbés que vous êtes par vos futiles préoccupations de tristes sires !"

J : - "Miss sauf votre respect, tout le monde n'a pas le privilège de converser avec le vent et tout une ménagerie !"

M.P : - "Je ne fais que constater et tout cela m'attriste ! Soyez attentifs... Écoutez je ne suis pas la pour vous enseigner la langue des oiseaux, ni pour vous accabler, mais c'est bientôt Noël et je ne saurais tolérer que cette année encore, les grands enfants que vous êtes, vivent encore un Noël morose au ras des pâquerettes : sans féerie, ni fantaisie, et pour les plus jeunes sans appréhension. Ils ne craignent même plus les foudres du père Noël ! Il semblerait, soit dit en passant, qu'il soit au bord du burning out ! Quel que soit leur comportement, ils seront immanquablement ensevelis  sous un tas de cadeaux ! Entre nous, on n'a pas la même définition du mot cadeau, mais ça c'est une autre histoire !"
Alors voici mon manifeste !"
Elle tend un rouleau de papier bien ficelé au journaliste.
- "Lisez, propagez, partagez, et prenez de la graine, je n'ai rien inventé ce n'est là que du bon sens !"
Là dessus, elle tend sa petite main gantée de blanc au journaliste et  s'arrache du sol.









MON BEAU SAPIN !


Lasse du traditionnel sapin de Noël : "le sapin en épines et en branches" coupé pour l'occasion ne me donnait pas bonne conscience, le même encore vivant en pot souffrait trop dans notre intérieur chauffé et n'y survivait pas ; la version synthétique me donnait le cafard, alors après avoir cherché un certain temps un succédané symbolique du célèbre résineux qui me satisfasse, l'idée m'est venue ( eurêka ! ) de celui ci.

Le concept est très simple (tellement simple que l'on se demande pourquoi on n'y a pas pensé avant !), consiste à superposer plusieurs abats-jours (dans ce cas précis 6), dans l'ordre croissant (en partant du haut si tu veux que ton sapin soit à l'endroit lol !), sur un pied de lampadaire. Il est possible d'en faire un plus petit (à 3 étages par exemple) sur un pied de lampe.

On peut le laisser tel quel pour une version design et épurée, éventuellement  se contenter de coller quelques leds par ci par là,  à l'intérieur de chaque abat-jour pour un effet de lumière en transparence.
Les possibilités sont infinies comme sur un support classique, il suffit d'utiliser des trombones pour accrocher vos décorations. 
Ma première proposition est plutôt classique, la deuxième shabby chic, et pour une troisième version, j'imaginerais un look gipsy pleins de pompons et de pampilles colorées, dans les tons de rouge, orange, fuchsia, et violet par exemple.




Si vous êtes un temps soit peu bricoleur, vous pouvez le réaliser chez vous pour un usage privé.
En revanche pour toute publicité (ou autre publication), ou pour toute exploitation commerciale, merci de nous contacter sur contact@loufox.fr. Prudence étant mère de sûreté, nous avons fait protéger notre jeune pousse !

*You can craft this Christmas tree lamp at home, however for any publication or commercial use, thank you to contact us first.
This concept is patented, all rights on it are reserved.





 Journaliste : - "Bonjour Mary, c'est un grand honneur de vous recevoir, sachant qu'à ce jour vous n'avez jamais accepté d'interview."

Mary.P : - "Hello Sir, si j'ai accepté de vous rencontrer ce n'est pas pour le plaisir de prendre le thé, c'est uniquement dans l'intérêt des enfants, car s'est avéré, on marche sur la tête."

J : - "Ce n'est pourtant pas le genre de situation qui vous dérange d'ordinaire si je ne m'abuse ?!"

M.P : - "A quoi faites vous allusion ? Si il est question de cette tea party avec mon oncle c'est déplacé, ce n'est qu'un incident ! Voilà bien des procédés de journaliste, si vous le prenez sur ce ton je m'envole !"

Elle réajuste son col et fait mine de se lever, non sans avoir jeté un coup d’Å“il satisfait à son reflet, dans les vitres du studio.

J : - "Non non je vous en prie Miss, restez ! Je voulais seulement savoir si c'était un principe éducatif, cette histoire de prendre le thé accrochés au lustre du plafond, ou si c'était fortuit !"

M.P : - "Je ne daigne pas répondre à cette question ! En revanche, je suis scandalisée par tout ce qui m'a été donné à voir et à entendre ces derniers temps en matière de pédagogie et d'éducation infantile !"

J : - "Développez je vous en prie !"

M.P : - "Et bien voyez vous, d'une part vos enfants s'adressent à vous sans la moindre distance, exactement comme si vous aviez le même âge qu'eux, exigent tout un tas de choses insensées, tyrannisent les adultes et occupent tout l'espace ; tandis que d'autre part, vous leur donnez une bien désastreuse vision du monde.Vous en faites des adultes miniatures, autrement dit des petits monstres ! Les enfants ne se nourrissent pas d'objets (les jouets sont de plus en plus hideux), l'enfance pour survivre toute une vie nécessite du rêve : des plumes, de la mousse, des feuilles, des nuages, c'est à dire toute la faune et la flore, la voûte céleste, l'univers dans son infinité..! Vos enfants sont des vieillards, capricieux et désenchantés, et vous, vous êtes de bien frustres personnes, quel gâchis !"

J : - " Vous avez un jugement sévère ! Nous faisons ce que nous pouvons avec ce que nous avons reçu !"

M.P : - " Taratata ! Le soleil, la lune et les étoiles brillent pour tout le monde! Entendez vous seulement chanter les oiseaux tout absorbés que vous êtes par vos futiles préoccupations de tristes sires !"

J : - "Miss sauf votre respect, tout le monde n'a pas le privilège de converser avec le vent et tout une ménagerie !"

M.P : - "Je ne fais que constater et tout cela m'attriste ! Soyez attentifs... Écoutez je ne suis pas la pour vous enseigner la langue des oiseaux, ni pour vous accabler, mais c'est bientôt Noël et je ne saurais tolérer que cette année encore, les grands enfants que vous êtes, vivent encore un Noël morose au ras des pâquerettes : sans féerie, ni fantaisie, et pour les plus jeunes sans appréhension. Ils ne craignent même plus les foudres du père Noël ! Il semblerait, soit dit en passant, qu'il soit au bord du burning out ! Quel que soit leur comportement, ils seront immanquablement ensevelis  sous un tas de cadeaux ! Entre nous, on n'a pas la même définition du mot cadeau, mais ça c'est une autre histoire !"
Alors voici mon manifeste !"
Elle tend un rouleau de papier bien ficelé au journaliste.
- "Lisez, propagez, partagez, et prenez de la graine, je n'ai rien inventé ce n'est là que du bon sens !"
Là dessus, elle tend sa petite main gantée de blanc au journaliste et  s'arrache du sol.








C'EST CADEAU !



Symboliquement Noël, c'est une lumière dans la nuit, une étoile dans un hiver sans fin, un feu de joie quand il fait froid.

C'est l'espoir de lendemains meilleurs, chaque enfant est porteur de cette étincelle magique qui fera  un jour prochain (je l'espère), passer l'humanité à l'état de divinité. Honorons les enfants sans les gâter, ils sont cet avenir merveilleux !

Quelles que soient nos croyances, nos convictions, faisons de Noël un moment de paix et de partage. Il me semble que Noël, sans tout le tapage commercial et la gabegie que  cela engendre, c'est avant tout un repas un peu plus solennel entre gens qui s'aiment.
Un moment de recueillement, d'écoute et de réflexion. Autrefois, en Provence, on revêtait les habits du dimanche, on partageait un repas plus riche qu'à l'ordinaire, et surtout on faisait une grande veillée en attendant la messe de minuit. Aujourd'hui, c'est à peu près la même chose, hormis la messe (pour la plupart c'est télé !), avec des avalanches de cadeaux en sus pour les mieux lotis, sans compter que "le gros souper" s'est mué en véritable orgie!

On a perdu le sens du sacré, de l'extraordinaire, des proportions et nous avons fini par nous perdre nous même !
Bien sur, il n'est pas question de faire une ode à la religion (du latin religare : relier !), surtout par les temps qui courent, mais à la spiritualité. Il est ici question de retrouver le sens de la mesure, tout simplement un peu de bon sens ! Il est question de respect de notre nature, donc de la nature !

Un soupçon de sobriété dans cette période d'austérité ! Que ceux qui croient prient (quelle que soit leur confession), et que tout les autres prêtent foi en l'humanité !

Invitons la frugalité à notre table : mangeons moins, mais de meilleure qualité, évitons le  gaspillage. Je suis tout à fait d'accord avec cette circulaire que j'ai pu lire sur les réseaux sociaux, qui nous incite à acheter nos denrées, et nos cadeaux, chez le petit commerçant, l'artisan, ou l'artiste. C'est un beau moyen de rendre à Noël son authenticité. Pour les plus adroits, le fait mains ou maison fait toujours son effet.

Et puisqu'on parle d'offrir : il est question d'accorder de l'attention et de son temps à la personne qui est sensée recevoir, alors par pitié, oubliez les cadeaux" vite faits pas pensés mal faits", qui ne correspondent en rien à la personne visée ! On n'est pas dupe !

Dépenser de l'argent (même beaucoup), n'est pas suffisant si l'attention n'y est pas. Ne dit-on pas que "c'est l'attention qui compte"?! Certes l'intention aussi, mais c'est tellement mieux quand on va au  bout !

Pour ma part, rien ne me fait plus plaisir qu'un petit présent  bien réfléchi et surprise. Méditons sur le mot "présent" : c'est la plus belle chose que nous puissions donner, de la présence et du temps !

Enfin, sachons recevoir ce n'est pas toujours facile ! Garder le sourire quand votre belle-sœur vous offre " La culture générale pour les nuls", que votre amoureux se trompe de fragrance ou de taille de vêtement (surtout quand il surestime vos mensurations), et que votre vieille tatie s'obstine à vous léguer ses cuivres !


JOYEUX NOËL FÉLIX (en latin heureux) !








I HAD A DREAM
"Le rêve est l'aquarium de la nuit." Victor HUGO


Il est avéré que sans sommeil, l'être humain dépérit rapidement, qu'en est il sans rêve éveillé ?

On passe en moyenne un quart de notre vie à dormir, et pendant ce temps de repos, un quart est consacré aux rêves.
Le sommeil a une fonction évidente de réparation du corps et de restauration de son énergie : c'est à ce moment là que nous stockons, digérons, classons tout ce que nous avons vécu (émotions) et appris (expériences). Comme si nous étions reliés à un énorme générateur, le concept d'inconscient collectif (Jung) prend là tout son sens : peut-être avons nous accès à une sorte de bibliothèque universelle qui contiendrait toute l'histoire de l'humanité et bien plus encore..?

Le fonctionnement de notre cerveau demeure aussi insondable et profond que les abysses. Où allons nous durant ces parenthèses? Avec qui, a quoi sommes nous reliés? Quelle est la part de rêve, quelle est la part de réalité ?
Au moins une chose est certaine, tout le monde rêve (y compris ceux qui pensent le contraire car ils oublient aussitôt), les animaux aussi : n'avez vous jamais vu un chien ou un chat en train de remuer les pattes, ou de gémir en dormant ?

Le rêve est donc une expérience fondamentale dans notre vie, pourquoi ne pas le replacer au centre de nos réflexions, afin de donner plus de sens à nos existences ? Que voulons nous vraiment au plus profond de nos cœurs ?
Dans le tourbillon de nos vies actuelles, tout s’accélère, il devient de plus en plus difficile de faire un point pour savoir où l'on en est. Le rêve est un outil formidable de récréation, de création et de transformation, c'est notre baguette magique !
Toutes les grandes réalisations humaines ont commencé par un rêve qui pouvait paraître fou, hors de portée...

Parfaite illustration d'un rêve devenu réalité : un modeste facteur (employé des postes), se prend à rêver d'horizons lointains. Il imagine et crée de ses propres mains, pendant son temps libre son palais idéal (Hauterives).
Alors tâchons de nous souvenir de nos rêves la nuit, c'est très simple : il suffit de les consigner en quelques mots dans un carnet lorsqu'on se réveille dessus (même en pleine nuit), et que l'on a la chance de s'en rappeler encore. Ils sont des clés de connaissance de soi et par extension de l'univers.


Souvenons nous aussi de nos rêves d'enfants, de jeunesse, et voyons si nous leur avons été fidèle. Nourrissons les, nous avons tant besoin d'eux ! Qu'en est il de nos aspirations profondes ?
Il n'est jamais trop tard pour donner corps à nos rêves : il convient d'être attentifs à leurs signes, concentré, persévérant et enthousiaste, cela va de soi ! Si vous avez su choisir le bon rêve, la passion vous accompagnera tout au long de sa réalisation et de votre voyage.

C'est en redonnant une place centrale au Rêve dans notre société, que cette dernière retrouvera son humanité ; "si vous voulez changer le monde commencez par vous changer vous même" (Gandhi). On appelle cela une  RÊV'OLUTION en douceur !

-"Nous ne pouvons pas avoir rêvé la même chose tous les deux, dit Jane. Tu es bien sûr ? Tu te rappelles le lion qui s'est fait friser la crinière et le phoque qui voulait que...
- Que nous plongions pour aller chercher une pelure d'orange ? dit Michaël. Bien sûr. Et les bébés dans la cage, et le pingouin qui ne trouvait pas sa rime et le cobra...
- Alors, déclara Jane, ce n'était pas un rêve. C'était pour de vrai." Extrait de Mary Poppins

 *Suggestion de lecture : "Le sixième sommeil" de Bernard Werber.









BE TRENDY, BE ORGANIC : WEAR YOUR OWN FUR !



Quand je vois Frida, une force m'envahit, celle qui n'écoute que son cÅ“ur et qui se fiche des diktats de la mode, du physique et du quand dira t-on.

Là où les magasines vous disent comment s'habiller ou comment s'épiler,
il y a toujours une femme d'exception qui remet tout le monde à sa place.


Frida envoie balader la cire et la pince à épiler, et ça lui va bien.  Cela me rassure, et je n'aurais jamais penser faire une ode au mono sourcil, mais à force de voir la même chose partout, un peu d'originalité et de toison assumée font du bien. 
Ces dernières décennies, la pilosité n'avait plus la cote, j'en veux pour preuve : les torses ratiboisés de nos hommes, où l'huile y a remplacé leur forêt touffue ; ou nos pubis qui sont passés de "la naissance du monde" de Courbet au ticket de métro . 

Les canons de beauté changent au grès des modes, c'est pour cela qu'un peu d'audace et beaucoup d'assurance nous permettrait une mise en valeur très personnelle de nos atouts.

L'idée : faire de nos "défauts" une force, et cesser de vouloir à tout prix rentrer dans les stéréotypes en vogue : par dessus tout être soit même. 

Tout comme Georges Sand, qui a imposé le look androgyne, pionnière du tailleur pantalon ; Rossy di Palma véritable Picasso en chair et en os ; Coco Chanel qui a épuré et libéré la silhouette féminine ; la reine Cléopâtre et son grand nez, ou encore Mimi Mathy actrice connue en dépit de sa petite taille. 

Continuons le chemin que ces femmes d'exception ont tracé : aimons nous ! Soyons nous même !
L'amour et l'acceptation d'autrui ne commencent t'ils par là ?

Il semblerait que l'on assiste à un retour de la coupe hipster, et des grosses barbes, le sourcil féminin s'épaissit...
A quand le poil sous le bras version seventie's ! Je fais ce que je veux avec mon système pileux lol !


*La question : si "L'origine du Monde" de Courbet, apparaissait maintenant, pensez vous que l'opinion publique serait plus choquée par la vision du sexe féminin offert ou par la profusion de poils ?


"Origine du monde" de Courbet version originale

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"Origine du monde" de Courbet version réactualisée

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Faites votre propre chef - d’Å“uvre!






POUR L'AMOUR DES BELLES LETTRES

Aujourd'hui, lorsque je m'en vais ramasser le courrier dans ma boite aux lettres (physique), j'y trouve principalement des factures et des quantités de publicités.
En période de vacances, il m'arrive d'y pêcher de temps à autre une carte postale écrite à la va vite, bien souvent sans intérêt. Que peux t-on écrire d'autre que des banalités au dos d'un cliché éculé ?
Alors je me prends à rêver au temps de mon adolescence, où j'écrivais et recevais de magnifiques lettres (du moins, c'est le souvenir que j'en garde !).
J'avais notamment  un amoureux platonique (sur le papier) avec qui on échangeait des lettres enflammées, et une amie fusionnelle (adolescence oblige !), qui ne manquait pas de me tenir au courant de ses aventures estivales.
 Ah l 'attente du facteur  et son doux bourdonnement de mobylette lol !
Et oui, rappelez vous, on ne disposait pas alors du téléphone mobile ! J'ai la désagréable impression de venir du crétacé !
Le mobile s'est tout à fait démocratisé début 2000, quant aux mails et autres fax, ils étaient dans un premier temps réservés à un usage professionnel.
Bien sur je ne renie pas le progrès, en tant que blogueuse connectée je serais bien de mauvaise foi !
Cependant pourquoi ne pas conserver le meilleur de la tradition et faire le tri en matière d'innovation ?
Je prends l'exemple des liseuses, cela peut présenter un intérêt lorsque l'on voyage, ou lorsqu'on dispose de peu d'espace, mais on peut toujours emprunter des livres à la bibliothèque ou en acheter un de temps à autre.
Il y a tout de même un plaisir sensuel certain à avoir l'objet livre en mains, je ne m'imagine pas au lit avec une liseuse. Pour moi, c'est réservé au train ou à l'avion !
Il en va de même avec une lettre : quand on la reçoit, on observe tout d'abord l'enveloppe, le timbre, et on la retourne pour voir qui en est l'auteur. Ensuite, on la déshabille pour pouvoir caresser des yeux l'écriture et la déchiffrer. On la conserve pour les plus belles, et on remet ça quand on veut.
Les courriels sont rarement inoubliables et jetés aussitôt.
Dans un monde où on prend pas assez le temps de se parler, pourquoi ne pas s'écrire de temps en temps pour les grandes occasions ou à l'envie ?
Cela peut faire son effet, et puis l'avantage d'écrire, c'est que cela permet de mener une réflexion sur soi et sur sa relation à l'autre : les mots sont choisis et les risques de trahir votre pensée sont quasi nuls.Enfin, personne ne vous coupera la parole et si vous n'êtes pas sûr d'être entendu, vous avez la certitude d'être lu !
Alors, à vos plûmes, chatouillez du papier, caressez des pensées, vous aurez peut-être l'air timbré, ça ça ne fait pas un pli, mais vous retrouverez vos lettres de noblesses !








ANGEL HOTEL

En ces jours précédents l'hiver, et tout particulièrement le 1er Novembre, nous avons tous une pensée pour nos chers disparus.

Et si nous faisions de cette journée une fête, il me semble que c'est le meilleur moyen d'honorer nos morts. Du moins tâchons de nous réunir et de penser aux moments de bonheur que nous avons partagé de leur vivant.

C'est le moment de parler aux enfants de leurs aïeux et de la mort en dédramatisant, après tout la mort est la suite naturelle de la vie. Évidemment cela est plus difficile lorsqu'il s'agit de personnes parties très prématurément.
Je propose que nous les fassions vivre dans nos cœurs, encore plus intensément à cette occasion, ou lors de leur propre anniversaire.
L'idée étant de changer l'image de la mort, qui dans notre société est perçue comme un abîme.
Partir, c'est mourir un peu dit-on, et si mourir c'était arriver enfin ? Et si la mort était une renaissance ? Si nous mourions sur terre pour renaître au ciel ? Et à contrario, si notre naissance ici bas correspondait à une mort dans l'au-delà, avez vous songé à tout cela ?
Souvenez vous, selon Antoine Lavoisier (homme de sciences), dans l'univers : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !"

Voici une jolie idée fleurie à reproduire chez vous en l'honneur de vos chers disparus : un hôtel pour anges, ou autel pour nos chers gens du grand voyage.



Il vous faut : 
des bougies (autant de bougies que d'anges)
des roses (ou fleurs de votre choix)
des pots de récup en verre ou vases de différents formats.

* Remplir le plus grand bocal d'eau et de pétales de roses, y planter les bougies.
* Garnir les deux autres petits pots de jolies roses en camaïeux.
* Si vous le souhaitez, vous pouvez y rajouter des photos des "Voyageurs".

NB : Attention de ne pas laisser les bougies allumées sans surveillance !







GIRL WITH PEARL

  
La Jeune Fille à la perle

On s'est amusées à pasticher cette fameuse "Joconde Néerlandaise", car elle parait contemporaine : on aurait pu la trouver dans les pages mode d'un magazine féminin, pour un look de madone "ethnic chic" !
A l'époque de Vermeer, le turban était considéré suivant les sensibilités comme une forme de provocation, ou à contrario comme un élément de séduction exotique venu d'Orient.
Il est à parier qu'avec le vent 70's qui souffle actuellement sur la mode, on assiste à un retour des bandeaux, turbans et autres foulards colorés et ou tressés.
Le visage du modèle, ainsi que sa mise en beauté nude, avec une bouche sensuelle rouge reste moderne.
Si "La Laitière" a été récupérée par une marque célèbre de yaourts, cette jeune-fille au teint de porcelaine pourrait vanter indéniablement les bienfaits d'une crème de beauté ou d'un fond de teint.
Pour en finir avec les produits laitiers, sachez pour l'anecdote que mon modèle porte comme un gant, le sobriquet de "Jeune-femme à la perle"(ça va lui rester), car elle est du genre à m'annoncer non sans fierté, qu'elle vient d'acheter  chez son fromager préféré, de la mozzarella de mufle pour accompagner ses tomates !
-"De mufle" s'exclame t-elle fièrement.
Devant mon air ahuri,elle insiste :
-"Pas de vache ! C'est meilleur..."
Alors j'ignore si je suis une peau de vache ou un mufle, mais une perle comme celle ci, ça se garde pas pour soi toute seule !







APOLOGIE DU CURCUBITACÉ


D'aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours eu une grande tendresse pour les citrouilles.

Elles semblent sorties tout droit du monde onirique. Sans doute, Cendrillon y est pour beaucoup, mais si je devais transposer la scène aujourd'hui, pas sûre que la plaisanterie soit à mon goût ! Allez savoir avec quel engin de la mort je me retrouverai, et pour seulement quelques heures la loose ! Décidément pas mon style, pff se pavaner avec un carrosse clinquant qui n'est même pas à moi ! En outre, ma grand-mère adorée disait toujours et ça reste énigmatique : "En descente les courges roulent ! "Avouez que ce n'est pas très rassurant en matière de crash test...

Non, ce qui m'enchante avec cette grosse légume, ce sont ses proportions généreuses, sa couleur chaleureuse, ainsi que sa forme.
On l' imagine volontiers échappée d'un jardin magique, avec la complicité d'un gros bourdon, trompant la vigilance toute paternelle d'un lutin roux et joufflu.

Si je devais lui trouver une place dans ma psyché, je la  fourrerai dans le fatras de l'imagerie enfantine, avec les nuages, les scoubidous, les étoiles, les billes, les plumes, la barbe à papa etc...
Hélas, cette passion que je nourrie pour la citrouille, le potimarron, et autres pâtissons,sans oublier les fleurs de courgettes, dont soit dit en passant on fait de délicieux beignets, n'est pas partagée par les miens et c'est là tout mon drame. A force de profusion de gratins, tourtes, flans et j'en passe (c'est que c'est gros une citrouille!), mon mari et mes enfants ont fini par y voir orange puis rouge, ou l'inverse !
On s'est engagé à suivre la saisonnalité, qu'y puis-je si on entre dans l'ère des cucurbitacées et des crucifères (ça rime avec Lucifer) !
Et puis il faut bien recycler la déco d'Halloween !






MON TRESOR

"La caverne dans laquelle vous redoutez de pénétrer contient le trésor que vous recherchez." Joseph Campbell

Il paraît que chaque personne recèle un trésor. Beaucoup d'entre nous passons notre vie à le chercher à l'extérieur, après tout, tous les chemins mènent à Rome ! Alors qu'il serait enfoui en chacun d'entre nous...

Cela fait un moment que j'exhume quelque chose de mes tréfonds, qui semble avoir de l'intérêt (non, cela n'a rien à voir avec l'ego, j'ai dit intéressant !). C'est familier,lumineux, curieux, joyeux et tout un tas d'autres choses.

Je me sens comme l'archéologue qui après des années de fouilles et de recherches acharnées, a trouvé un fragment, un je ne sais quoi d' incroyable : sans doute un infime morceau du puzzle universel.

Et me voilà avec mon pinceau à chasser les derniers grains de poussières et de terre qui restent encore accrochés.
Que vais je faire avec cela, j'imagine que ça ne m'appartient pas, ça doit tomber dans le domaine public ! Mais je me perds, la question n'est pas là !
C'est intimidant....Vais je rester dans la contemplation et le garder pour moi seule, ou vais je continuer à vivre comme si de rien n'était ?

La comparaison n'est peut-être pas très heureuse, mais j'ai entendu parler de personnes qui ayant gagné le pactole au loto, continuent à vivre chichement comme auparavant, effrayés et embarrassés qu'ils sont par la liberté et l'abondance. Sans doute par manque d'imagination?!

Pour rester dans les poncifs, "on a les limites que l'on s'autorise" !
J'entrevois qu'un trésor, ça se fait fructifier pour en faire profiter un maximum de monde, à commencer par les générations suivantes.
Jusque là, tout va bien, mais il y a encore quelque chose qui me turlupine : beaucoup de grands hommes (non pas que je me prenne pour un des leurs, loin s'en faut ! ), je pense surtout au domaine littéraire, ont mis au monde des chefs-d’Å“uvre dans lesquels évoluent des personnages héroïques, pétris d'humanité et dotés de tous les dons : le genre qui fait rêver...Alors on se prend à penser que quelqu'un qui est capable de créer tant de beauté, est forcément un être lumineux.

Et bien, pas nécessairement : le nombre de sombres individus qui ont produit des merveilles le prouvent! C'est effarant, mais c'est la vérité , et les exemples ne manquent pas. Non, je ne suis pas là pour juger, je ne citerai personne pour exemple ! Quelle déception !



Mon analyse est la suivante, ces gens là on mis sur le devant de la scène leur côté lumineux : leur partie divine est concentrée dans leurs œuvres, pour ce qui est du reste, c'est à dire l'aspect de leur personnalité le plus obscur, ils l'ont gardé pour le quotidien c'est à dire la vraie vie.

On peut donc avoir accès à quelque chose de supérieur, qui nous dépasse (c'est à la portée de tout un chacun pourvu que l'on soit un tant soit peu disponible), sans le mettre en application dans notre vie, et ne pas en faire bon usage  !

Conclusion, mon trésor, idéalement je dois le partager, il doit m'inspirer dans mon travail et dans ma vie de tous les jours. Encore un poncif, il faut  "mettre de l'art dans sa vie et de la vie dans son art" !
Apparemment, le plus difficile, c'est d'être fidèle à son trésor pour le meilleur et pour le pire. Mais ça c'est sur le papier...

Le miroir du lac reflète la beauté du ciel, espérons qu'à force de réflexion, il finisse par lui ressembler au delà même des apparences. 







FOTONOVELA


On a tous le souvenir d'une tante ou d'une voisine férue de roman photo. 
Rappelez vous, il s'agissait d'histoires à l'eau de rose intercalées dans un magasine féminin, il me semble que l'un d'entre eux s'intitulait "Mode de Paris".
A chaque numéro le scénario était à peu de choses près plus ou moins le même, et immanquablement indigent. Toutefois en tant qu'enfant, j'appréciais les mines outrées et le côté glamour des modèles.
Après tout, cela procède du théâtre pour le jeu d'acteur, du cinéma pour le média, et du comics pour les bulles ! 
Pourquoi ne pas renouveler le genre, c'est délicieusement vintage et incroyablement contemporain !
Le roman photo est sans doute l'ancêtre du reality show, et de certaines séries télévisés. A l'époque, il s'agissait de booster la libido des ménagères désabusées et de tromper celles des vieilles filles : un genre de "Grey Anatomy" (lol c'est un mixte !)
Pourquoi ne pas utiliser ce support pour raconter des histoires encore plus absurde, ou mieux encore mettre du contenu ?



Choisissez votre île



Les vacances d'automne se profilant, c'est une excellente période pour voir du pays à des tarifs beaucoup plus raisonnables que l'été, et souvent suivant la destination avec une météo plutôt favorable.
Nous vous invitons à parcourir nos précédents articles sur l'Irlande et la Sicile, si cela n'a pas déjà été fait.
On pose souvent la question : "Qu'emporterais tu  avec toi si tu devais partir sur une île déserte?"
La question que nous avons envie de vous poser à la veille des vacances d'automne est la suivante : "Quelle île choisirais tu pour tes prochaines congés?"
L'Irlande, la Sicile, une des îles Éoliennes..? Tiens pourquoi pas l’ÃŽle de beauté (la Corse)?


Un tuyau sympa pour voyager pas cher sur le site :  http://travelbird.fr/ : bluffant !

Bonnes Vacances ! Enjoy !

ILOVEWEEN


La sauce Halloween a mis longtemps à prendre en Europe, en tout cas en France.
Dans nos contrées, on fête la Toussaint, à cette occasion on honore la mémoire de nos chers disparus, et on fleurit leurs tombes. Sans doute que cette fête "païenne" a pu paraître un peu sacrilège aux yeux de certains.
Pour ma part, mes réticences venaient du fait que je trouvais cette manifestation était le comble du mauvais goût. J'en avais mal aux yeux, tout cela me paraissait sinistre et glauque et cette laideur imposée me donnait la nausée !

En outre, cet événement s'est vite transformé en manifestation commerciale : une bonne occasion pour importer des tonnes d'articles hideux de mauvaises facture en occident ! De quoi aggraver l'impact écologique et abrutir les masses...


Depuis, j'ai changé d'avis, vous savez ce que l'on dit (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis) ! Une maman Américaine m'a gentiment invité  à sa fête d' Halloween et c'était super sympa ! Nous avons passé l'après-midi à se maquiller, à se déguiser et à monter des décors, le tout souvent fait par les parents et les enfants dans une ambiance chaleureuse !
J'ai apprécié et compris que l'on était pas obligé d'acheter des quantités de gadgets, et que bien au contraire c'était l'occasion de les fabriquer et de stimuler l'imagination des enfants.
La seconde chose qui m'a réconcilié avec Halloween, c'est le fait que les enfants peuvent se familiariser avec l'idée de la mort,  et trouver là une opportunité de se défaire de certaines angoisses comme la peur du noir, des fantômes et autres monstres.Cela peut-être l'occasion  de parler avec nos enfants en dédramatisant, de la vie et de la mort (qui fait partie de la vie), dans une société qui évacue promptement le sujet.

Bon, il est vrai que c'est aussi la journée des bonbons à profusion, donc la soirée des maux de ventre et quelquefois pour les plus gloutons la nuit de l'horreur ! Il faut bien qu' enfance se passe !

Après avoir pesé le pour et le contre, je plaide en faveur d'Halloween, pour son univers à la Tim Burton, pour ses vertus cathartiques, et parce que toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête !
I love ween !Vive Halloween !



Her'horisons



Il fut un temps (pas si lointain), où il était courant d'herboriser, c'est à dire d'aller dans la nature pour cueillir des plantes sauvages pour se nourrir ou se soigner. On a tous connu un ancien qui avait la connaissance des plantes de sa région.

Je trouve qu'il serait intéressant de se repencher sur ces ancestrales pratiques, qui présentent le double avantage de nourrir le corps et l'esprit.
A terme, cela pourrait être une des solutions alternative et complémentaire à l'agriculture.
Qui plus est, les plantes sauvages sont plus concentrées en vitamines et autres oligo-éléments que les légumes de culture.

D'ailleurs, depuis ces dernières années, certains grands chefs les ont réintroduites dans leur cuisine.
Bien sûr, il ne s'agit pas de faire n'importe quoi : tout comme pour la cueillette des champignons, il faut être prudent afin d'éviter tout risque d'empoisonnement ! Le mieux c'est de se faire initier par quelqu'un d'averti.

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler du pourpier sauvage (Portulaca oleacera),
par opposition au pourpier de culture, très facile à identifier (c'est la saison. Ce dernier pousse dans toute la France, à vrai dire il se plaît dans toutes les régions chaudes et tempérées de la planète (Europe, Asie, Amérique, Australie). Vous pouvez le trouver dans des friches, dans votre jardin (comme moi!) , ou sur certains étals de marché.

Au niveau nutritionnel, il est hypocalorique et riche en oligo-éléments ainsi qu'en vitamine C. Il contient également beaucoup d'oméga 3.
C'est un excellent antioxydant, il est diurétique et facilite la digestion.
En phytothérapie, cette plante est utilisée pour prévenir les troubles cardio-vasculaires et pour lutter contre l'acidité gastrique.
Enfin, on le cuisine comme les épinards (cuit ou cru suivant la tendresse des pousses) : en salade, en potage, en gratin, en omelette...
Personnellement, après l'avoir bien rincé et coupé en petits tronçons , je le fais revenir dans une poêle avec de l'huile d'olive, puis je verse dessus des oeufs battus salés  et poivrés afin d'en faire une omelette.



Vous pouvez aussi les faire revenir comme précédemment et les accompagner de rondelles de pommes de terre vapeur ou bouillies. Avant de servir, arroser d'une vinaigrette à base de vinaigre balsamique.
Bonne cueillette !




Idées recette : http://chocolateandzucchini.com/vf/ingredients-bons-produits/45-idees-pour-utiliser-le-pourpier/




Vintage nostalgia

On assiste ces derniers temps à une nostalgie généralisée pour les temps révolus, pour un "autrefois" idéalisé.
Chacun sa décennie, certains choisissent celle de leur douce enfance, d'autres celle de la jeunesse de leurs parents ou de leur grands-parents.

En ces périodes faites de difficultés et d'incertitudes, le passé apparaît par définition comme certain et prévisible : une sorte de refuge tangible.

Ces fameux temps dorés d'insouciance !Nous savons parfaitement que c'est une utopie (les mémoires sont courtes), mais qu'importe si cela nous fait du bien ! Le tout c'est d'être conscient que chaque époque comporte son lot de difficultés et de drames.
D'aucuns se pressent aux salons des voitures anciennes, d'autres hantent les brocantes et les vide greniers. Cette dernière tendance privilégie le recyclage et la créativité j'y adhère !


D'autres encore s'entichent de vêtements vintage, c'est à dire d'habits d'époque originaux.On est en quête du petit supplément d'âme, ras le bol de l'uniformité, des articles manufacturés : c'est à qui dénichera l'objet qui raconte une histoire, la petite veste chinée qui réchauffera et personnalisera une tenue !

En ce qui nous concerne, nous avons un faible pour les pin up des années 50.
Nous aimons cette mode, car elle met en valeur le corps féminin et ses formes.
Après tant d'années d’aliénation et d'anorexie mentale des faiseurs de mode, on ressent le besoin d'un retour aux rondeurs,à la douceur, et par la même aux valeurs dites féminines! Le vêtement est au service de la féminité et non l'inverse !


C'est sexy, gai, rarement vulgaire et parfois drôle : il y a beaucoup d'autodérision dans cette façon de se vêtir. On y trouve pas mal de références aux comics, à certains films cultes. Cela raconte une histoire, on se projette dans un univers. Un univers dans lequel, contrairement aux apparences, les femmes ne sont pas des objets , mais à l'inverse, prennent leur destin en main. Elles acceptent leur corps (quel qu'il soit) et s'assument.
Enfin, c'est une mode fédératrice, humaine et intergénérationnelle.

Nous nous sommes retrouvées un dimanche par hasard ( existe t-il ?), à un salon de" l'auto rétro "; là bas se trouvait un stand de vêtements féminins années 50-60, tenus par deux sexagénaires fort sympathiques vêtues de robes d'époque.
Nous n'avons pas résisté à la tentation d'essayer plusieurs tenues, et de s'en offrir une chacune ! On a passé un moment délicieux, parmi des femmes de tout âge (de l'ado à la mémé, en passant par tout les âges intermédiaires), de divers horizons et aux silhouettes variées. Chacune essayant une robe, conseillant ou complimentant une inconnue, et surtout prenant un plaisir infini à ces essayages et à ces échanges.
On y a vu des femmes très rondes sourire enfin face au miroir.
Petite ou girafe, ronde ou fine, adolescente ou femme mûre : nous sommes toutes des petites filles qui jouent à être belles !


POUPOUPIDOU !

La dolce vita : Southitaly


Des paysages bibliques, des plages peu fréquentées, une eau de mer cristalline, non vous ne rêvez pas cela existe encore !

Nul besoin de se rendre en Croatie, l'Italie du sud apparaît comme la destination idéale pour des vacances en famille. La mer, le soleil, les ruines antiques, les magnifiques édifices, les marchés, et bien sur la gastronomie !


Le tout à prix abordable, non je ne travaille pas pour l'office du tourisme calabrais (ça existe au moins ?) : on trouve pas mal de chambres d'hôtes à la ferme (agriturismo : à la fin de l'article mes bons plans).

Bon, l'envers du décors, c'est qu'il y fait très chaud (la clim c'est fait pour ça) ; il y a peu d'infrastructures touristiques (pas d'accrobranche, peu de mouillages pour les sports nautiques...) ; une urbanisation désordonnée, et par dessus tout : le problème des ordures ménagères ! 





Enfin,attendez vous à prendre 1 ou 2 kilos, en dépit des quelques brassées dans la mer ionienne ou méditerranée.
Après tout les vacances c'est fait pour se ressourcer n'est-ce pas ?!

                                       BACI A TUTTI!



 * The addresses i recommand : 


Lovely place, in Lipari : principal Eolian Island (Sicily) ; nice hostes (Marcella & Kevin, english spoken). For example, one night + breakfast, 2 adults + 2 kids : 160 Euros night. Gorgeous seesight !



On the way back, beetween Rome and Florence a very attractive b&b. For example, night + breakfast + dinner, 2 adults + 2 kids : 140 Euros. Hearty & tasty table !


*More photos on Facebook (loufox andlove) and instagram (loufox_in_love).









 BALLADE IRLANDAISE  

Quand je pensais à l'Irlande, je m'imaginais des contrées verdoyantes habitées par des elfes, des leprechauns, des pubs à l'ambiance chaleureuse. Notre voyage a rempli toutes ses promesses (bon d'accord je n'ai ni vu d'elfes ni de leprechauns, enfin je crois...).
Malgré la pluie, qui cet été nous a pourchassé pendant 15 jours (en même temps on ne va pas en Irlande pour y chercher le soleil lol), la visite de cette île fut un véritable plaisir.
Il y en a pour tous les goûts : des lacs magnifiques pour les fanas de pêche (Comté de Galway : le Connemara), des paysages incroyables pour les amoureux de la nature ; ou simplement  pour ceux qui ont un besoin pressant de se ressourcer. Les surfeurs ont leurs plages pour taquiner la wave (Bundoran), il y a des châteaux de conte de fée, des ruines dans un cadre féerique et surtout, les gens sont d'une courtoisie et d'une gentillesse appréciables ! 
Dublin est la micro-capitale idéale, jeune, décontractée où tous les styles se mélangent : une ambiance vraiment très sympa. A ne rater sous aucun prétexte, la visite du fameux Trinity collège, avec sa bibliothèque digne du film de Harry Potter !

http://www.bandbireland.com/
http://www.vacancesenirlande.com/
https://www.tcd.ie/




 RECRÉER VOUS !

Hello les amis, nous avons décidé de nous accorder une petite pause durant le mois d'Août.
Vous pourrez suivre nos aventures sur Instagram. On se retrouvera en septembre pour des tutos de saison, et pourquoi pas sur un debriefing de vacances ?!
Encore une fois, dans nos contrées, le fait de ne rien faire est considéré comme une pure perte de temps, comme un acte contre-productif ; or si nous apprenions à ralentir le rythme, à lâcher prise, à nous reposer tout simplement : on gagnerait en santé et en efficacité à la rentrée !
Recréons nous au premier sens du terme : c'est le moment de faire le point, de faire le vide, afin de faire germer un nouveau soi, une personne nouvelle.
Quelqu'un qui serait incapable de se recréer est un être fini, alors que nos possibles sont infinis.
"I'm youth, i'm joy !"nous rappelle Peter Pan l'éternel enfant. Après tout rester jeune, c'est garder cette fraîcheur d'âme et cette faculté d'émerveillement : cela rend d'autant plus responsable et conscient de ce qui importe vraiment.
Alors pendant ces quelques jours de vacances, soyons comme des enfants enthousiastes et confiants, cela pourrait faire de nous de vrais adultes à la rentrée, c'est à dire des personnes créatives, joyeuses qui ne se prendraient pas au sérieux !
                        
BONNES VACANCES A TOUS !

"Le repos ? Le repos, trésor si précieux
Qu'on en faisait jadis le partage des dieux !"
                 Jean de La Fontaine



CICADAS

     On les entend "cymbaliser" de toutes parts mais on ne les voit pas ! Il s'agit des ... cigales !
Je ne suis pas rancunière, car en dépit du fait que je les traque depuis le début de l'été, afin de faire un cliché pour le blog, et qu à cette heure je suis toujours bredouille : je leur consacre un bel article !
Bredouille ? Enfin presque ...J'ai tout de même trouvé une mue en parfait état et c'est déjà ça n'est-ce pas ?!
Ce qui rend la tâche ardue, c'est que ces demoiselles sont d'un naturel méfiant : elles cessent de chanter au moindre craquement. Sans doute m'ont-elles pris pour une fée ? On se console comme on peut...
" Maintenant, j'ai le temps de vous parler de cette histoire de grillons. Ils cessent de grésiller quand une fée vient à passer. Je suppose que c'est parce qu'une fée est une sorte de reine pour eux, en tout cas c'est une chose beaucoup plus importante qu'un grillon ; aussi, chaque fois que vous vous promenez et que les grillons cessent de chanter, vous pouvez être sûrs qu'ils ont aperçu une fée."Lewis CAROLL   




        Si l'on cherchait à représenter à la fois la Provence (le Sud) et l'Eté (la chaleur), la cigale me paraît toute indiquée.
Ces fameuses cigales, qui chantent en choeur du premier au dernier rayon de soleil, synonymes de farniente pour certains, véritable torture auditive pour d'autres (chacun se reconnaîtra).
     Lors de votre promenade estivale diurne ou nocturne, ce sont ces mêmes bébêtes que l'on retrouve sur la plupart des étals : sous forme d'ornement de façade (la classique), de savon, de suppositoires, brodées sur des nappes, serviettes et autres slips de bain ... Le tout en provenance de Chine et plutôt onéreuses.
Et bien profitons de ce folklore pour nous amuser : si l'on sortait ces pauvres insectes de leur placard miteux, de l'étiquette kitch dans laquelle on les a enfermées ?
Je lance un défi à toute personne qui lirait ce billet : dénicher la cigale la plus énorme, la plus design, la plus inattendue. Photographiez là, et faites nous parvenir votre cliché via le blog (contact@loufox.fr) ou notre facebook. L'auteur de la photo de cigale la plus exceptionnelle recevra un colis surprise made in Provence (n'oubliez pas de laisser vos coordonnées); bien entendu, toutes les images seront publiées.

JE DÉDICACE CE DOSSIER SPÉCIAL CIGALE A NOTRE AMI BENOÎT FÉRU DE CIGALES (il se reconnaîtra)
AVEC TOUTE MON AMITIÉ

Turtle mania



En occident on associe la tortue à la lenteur, grisés que nous sommes par la vitesse (hélas en fort déclin pour la tortue d'Hermann sur nos territoires).

Or justement, elle nous donne là une leçon de sagesse, de courage, et de persévérance. Comme dans la fable de la fontaine, elle avance lentement mais sûrement, et emporte la victoire. 

En Orient, en Océanie, et pour les Amérindiens elle porte le monde : elle est la terre-mère nourricière et protectrice.

En Afrique elle est symbole de fertilité, quand au Japon elle représente la chance et la longévité.

J'ai donc choisi de l'arborer cet été à mon cou pour son éloge de la lenteur : à l'heure de la messagerie instantanée et autres tocades vertigineuses, j'espère qu'elle nous aidera à nous poser et à nous reposer !




"You see, children know such a lot now, they soon don't believe in fairies, and every time a child says, : I don't believe in fairies, there is a fairy somewhere that falls down dead". 
Peter Pan


 LE MONDE DES FÉES

"On sait bien que les contes de fées, c'est la seule vérité de la vie."
Lettre à l'inconnu. A.De St-Exupéry


ENCHANTED FOREST

Les sous-bois, les forêts, sont les endroits les plus propices pour entrapercevoir les fées et leurs semblables.

"Qui dira le sentiment qu'on  éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde, et qui seules donnent une idée de la création, telle qu'elle sortit des mains de Dieu ?"
Chateaubriand, Voyage en Amérique.


RAINBOWS


Esquisse d'un pont entre le ciel et la terre emprunté par les fées ?


MAGIC WANDS



A chaque fée sa baguette magique, à chaque baguette sa magie...



MAGIC POWDER

 Poudre de fée
 Free wishes


LOST FAIRY WING


INDICES DE PRÉSENCE FÉERIQUE

 "Elles sont des ombres attentives, 
En sentinelle contre notre épaule
Ici et maintenant."
Brian Froud


FAIRIES FRIENDS





  

 CONNIVENCE


 D'aucuns prétendent que pour faire rougir plus rapidement les tomates, certains paysans exposent leur derrière (sûrement par nuit de pleine lune), devant ces dernières ! J'ignore quelle est la part de légende et de vérité dans cette anecdote, cependant je peux affirmer que l'on peut établir une connivence avec n'importe quel être vivant (du plant de tomate au papillon), pourvu que l'on soit disponible.

Et oui, Blanche-neige c'est moi ! Lorsque je me promène dans les bois, les bestioles ne me craignent pas et sont visibles. J'ai même un petit merle qui ne manque pas de me saluer lors de mon jogging matinal. Bon, je ne dis pas que les animaux forment un joyeux cortège dansant derrière moi, toutefois ils font leur bonhomme de chemin, comme si je faisais partie de leur monde. En fait, tout est là, nous faisons partie de ce monde, et c'est le même pour toutes les espèces : nous nous sommes coupés de cette nature, amputés d'une partie de nous même.
Dès lors que nous changeons d'état d'esprit, que nous nous ouvrons, on a accès à cette magie, à tout l'univers !

Alors revenons à nos fruits : voici pour preuve de mes dires, ce magnifique fraisier, mis dans tous ses états par une jolie cultivatrice ! Il parait qu'il faut parler aux plantes, que ça les fait prospérer...
Je n'ose imaginer ce que cette jardinière en herbe a confié à ce plant de fraise!


 " C'est un plus petit coeur
 Avec la pointe en l'air ;
 Symbole doux et fier
 C'est un plus tendre coeur."

Poèmes érotiques : Balanide de P.Verlaine










De nos jours, les papas sont pour la plupart de vrais papas poules, et l'on serait assez de mauvaise foi de se plaindre à cet égard ! 
Cependant, le revers de la médaille se situe justement à cet endroit : à force de vouloir être des papas gâteaux, ils en oublient souvent leur rôle de " modérateur". Ils rechignent à faire discipline et à frustrer leurs chers rejetons. C'est tout de même moins drôle, d'imposer, de rabâcher les règles que de jouer! 
Comme on les comprend ! A nous donc, d 'endosser le costume de policière, voire de matonne pour les plus débordées ! Et là on dit stop ! C'est pas sympa! 
Nous aussi, on veut en être de la bataille de polochon dominicale et sans les pots cassés ! Mrs SVP, aidez nous à cadrer la marmaille, on en sera tous que plus détendus !
Ceci est mon voeu pour cette fête des mères (j'entends fête des mères au bon sens du terme, cela va de soi !).
Quand à vous petits marmots, et moutards de tout poil, quoique vous fassiez (et ça c 'est un mystère): du nourrisson faiseur de bulles, cracheur de petit lait caillé  et tisseur de nuits blanches ; au gros poupon tantôt rieur, tantôt hurleur; à la fillette coquette, capricieuse et délicieuse, au garçonnet enjôleur et crâneur ; jusqu à l'ado désabusé, mal-embouché  mais si tendre (après je ne sais pas) :        ON VOUS AIME !
J'en viens enfin à vous, nos mamans, qui bien souvent savent tout mieux que nous ; ou qui au détour d'une de nos complainte, concernant leurs adorables petits enfants tout de même, nous envoient pas dire, que nous aussi, au même âge, on leur en a fait baver des ronds de chapeau ! Bon c'est pas fair play, mais c'est de bonne guerre.
Alors certes, c'est pas toujours facile et je dois bien admettre qu'il y a des jours, où on irait bien visiter les antipodes entre copines, sauf qu'on vous aime en dépit de tous les camouflets !
J'ai une pensée chaleureuse envers toutes les mamans de coeur, les mères à chat, à bestioles (petits oiseaux, autres escargots et pourquoi pas tamanoir ), quelles qu'elles soient ; envers toutes les femmes (mères ou pas), qui prodiguent un soin maternel à tout être, selon les circonstances, et  qui ont de la sensibilité dans leur jugement :
BONNE FÊTE !


Carnet de voyage




Youpi, c'est le grand départ pour notre aventure italienne !
A nous Rome, les spaghettis con vongole, i gelati à gogo : je me vois déjà arpentant les petites rues remplies de Vespa, je sais c'est cliché ! Et pourquoi pas tomber sur Eros Ramazotti chantant la Traviata, à genoux devant Monica !
Arrivés à destination , nous baladons nos "bambini" ( 4 quand même,  à moi toute seule ), au quatre coins de la ville, du Vatican au Colysée. Pour nos chères têtes brunes, cela serait vite ennuyeux, si au détour d'une ruelle, de parfaits inconnus dont 1 moine en robe de bure ( un peu style "frère Tuck" dans Robin des bois ), eurent la délicate attention de nous serrer dans leurs bras pour nous faire des câlins, mon petit dernier a pris ses jambes à son cou ! ( Un peu jeune pour apprécier les free hug ! ).
Après quoi, nous esquivons un gentil monsieur, déguisé en centurion, nous menaçant de son glaive en plastique made in China.
Quand on part à Rome ou ailleurs, on croit savoir ce que l'on cherche et ce que l'on va trouver. La réalité est bien plus intéressante : je n'aurais jamais imaginé contempler un fakir en pleine lévitation dans la cité du Pape, ou encore une bande de bikers tatoués de la tête aux pieds en blouson de cuir, en grande conversation avec une bande de religieuses volubiles et ce, devant l'autel de l'église Saint-Pierre. Faute de voir le Pape, j'ai croisé, un bel échantillon d'humanité bigarré : tantôt drôle parfois mal élevé, souvent tendre.
VIVA ITALIA !



Siréno de Bergerac

Je m'en vais vous narrer l'histoire insensée, qui est arrivée à une de mes amie chère.
Donc, il était une fois, une jeune femme sympathique et passablement endormie, qui ouvre ses volets afin de faire entrer la lumière, et de commencer la journée comme il se doit.

Là, quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu'elle crut apercevoir au bord de sa piscine une bien étrange créature. Elle écarquille les yeux et scrute la forme en contre bas : non elle ne rêve pas ! 

Il s'agit bien d'un de ces êtres mythologiques mi-homme mi-bête : on dirait un jeune homme flanqué d'une queue de poisson.

A sa vue, le Sireno lui déclame des vers en chantant ; mon amie ahurie ne sait si elle doit appeler au secours ou profiter de l'instant. Elle opte finalement pour la deuxième solution.

Que celui ou celle qui n'a jamais succombé au chant des sirènes lui jette le premier seau de goémont ! 

Comment la merveilleuse créature a t-elle échoué en son bassin ( j'ai ma petite idée) ?
Qu'est t-il advenue après ? A vous d'imaginer. 
Quant au qu'en-dira-t-on ? On s'en FISH !





Vert où allons nous ?



Ce matin, j'ai croisé un chien fugueur le sourire aux babines, la patte légère, qui avait l'air de savoir où il allait. Ça m'a d'abord amusé, puis très vite questionnée...

Finalement on est tous comme ces chiens en goguette : on a l'air de savoir où l'on va, mais en est t-on si sûr ? 

La plupart du temps nous accomplissons nos gestes machinalement, et nos journées se déroulent quasi mécaniquement. Nous faisons ce que nous pensons être notre devoir. 

Cependant vers quoi allons nous, du moins vers quoi avons nous envie d'aller ?

Tout va si vite, on a la tête dans le guidon et l'on ne fait plus cas de nos véritables besoins et de nos aspirations profondes.
Chaque printemps nous redonne l'occasion de nous rapprocher de notre vraie nature : de renaître à nous même et d'être joyeux.
Vive le sport en douceur, les repas champêtres en famille, les fêtes en plein air.

FAÃŽTES VOUS PLAISIR
FÊTE CE QUE VOUS AIMEZ

Le bonheur, c'est quand on est 1 à l'intérieur avec soi, 
et à l'extérieur avec les autres : quand on ne fait plus qu'un.

Alors... Chienne de vie ? 
Promis désormais, si je montre les dents, c'est pour sourire !





Poupée du monde

" Pour le bal qu'on prépare, 
  Plus d'une qui se pare,
  Met devant son miroir
  Le masque noir."
Alfred de Musset

Debriefing de carnaval

Cette année nous avons pris pour thème "les poupées du monde". 
Chaque fillette a choisi sa destination et de fait sa nouvelle identité. Voici donc : Jade l'asiatique, Maroushka la slave et Paloma l'ibérique.
Nous avons puisé dans notre garde robe de tous les jours, en accessoirisant, en superposant etc....On obtient un résultat plutôt sympa. 

Pour ce qui est de Jade nous avons trouvé la robe fuschia dans une épicerie chinoise pour 3 fois rien, quand à l'autre costume : c'est un cadeau de mamie. 

Cela présente le double avantage de stimuler la créativité des enfants et leur curiosité. En outre, c'est l'occasion de leur démontrer que l'on n'est pas obligé d'acheter chaque année de nouveaux deguisements, de mauvaise factures qui proviennent de l'autre bout du monde.

Mais non maman n'est pas pingre !

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